La Grenade
1498
31 juillet
Christophe Colomb découvre l’île de Trinité (Trinidad), puis Tobago et Grenade (baptisée Concepcion).
1650
20 juin
Attaque par les Indiens Caraïbes de Saint-Vincent et de la Dominique, l’île antillaise de la Grenade est colonisée par 250 Français venus de Martinique sous le commandement de Jacques Dyel Du Parquet. Les Français ont perdu un homme dans les combats.
22 septembre
Ruinée, la Compagnie française des îles d’Amérique, vend à Jacques Du Parquet les îles de la Martinique, de Sainte-Lucie, de Grenade et des Grenadines pour 41 500 livres.
1762
L’île devient anglaise.
1779
vendredi 2 juillet
La flotte française du vice-amiral d’Estaing (secondé par Suffren, De Grasse et La Motte-Picquet) se présente devant l’île de la Grenade : 1 200 soldats débarquent et se lancent à l’assaut des positions britanniques sous les ordres de l’amiral.
dimanche 4 juillet
Après deux jours de combats, la garnison anglaise de la Grenade capitule. Les Français capturent 700 hommes (dont le gouverneur Lord Macartney), 3 drapeaux, 102 canons, 16 mortiers. Les vainqueurs déplorent 106 tués ou blessés.
mardi 6 juillet
Bataille navale de la Grenade. L’escadre du vice-amiral Byron, suivie par un convoi de 50 navires chargés de troupes, se présente vers 3 h 30 du matin devant l’île antillaise tout juste tombée entre les mains des Français. Suivant la tactique de la ligne de file, les 25 navires (1 468 canons) du vice-amiral d'Estaing battent les 21 bâtiments anglais (1 516 canons) à l’issue de violentes canonnades. Byron doit se retirer vers Saint-Christophe. Même si d’Estaing renonce à poursuivre ses ennemis, cette victoire donne le contrôle la mer des Antilles à la France. Les Anglais déplorent plus de 1 050 morts et quatre vaisseaux très endommagés, les Français 176 tués (dont trois capitaines de vaisseaux) et 775 blessés.
jeudi 22 juillet
Le vice-amiral d’Estaing se présente devant l’île de Saint-Christophe où s’est réfugiée Byron. Celui-ci refuse de sortir, préférant rester à l’abri derrière les batteries côtières.
1780
mercredi 11 ou jeudi 12 octobre
Un puissant ouragan entraîne le naufrage de dix-neuf bateaux hollandais à l’île de la Grenade.
1783
La Grenade est cédée par les Français à la Grande-Bretagne.
1792
samedi 17 novembre
L’Ecossais Ninian Home devient gouverneur de l’île antillaise de Grenade.
1795
mardi 3 mars
Insurrection des indigènes de l’île de Grenade, conduite par Julien Fédon : le gouverneur britannique Ninian Home est fait prisonnier.
mercredi 8 avril
Fait prisonnier un mois plus tôt, le gouverneur britannique de la Grenade, Ninian Home, est tué. Il avait 63 ans.
1948
Fondation de l’University of the West Indies (l'Université des Antilles). Il s'agit d'un établissement supérieur autonome régional soutenu par 15 Etats : Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Anguilla, Antigua et Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, les îles Vierges britanniques, les îles Caïman, la Dominique, la Grenade, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Christophe-et-Niévès, le Trinidad et Tobago. L'Université West Indies compte trois campus principaux : Mona en Jamaïque, Cave Hill à la Barbade et Saint Augustine à Trinidad.
1954
mardi 5 octobre
Le cyclone Hazel se forme à l’est de la Grenade.
1958
vendredi 3 janvier
Formation de la Fédération des Indes Occidentales, regroupant des colonies britanniques des Antilles : la Jamaïque, les îles Caïmans, Turks-et-Caicos, Antigua et Barbuda, Saint-Kitts-et-Nevis, Montserrat, la Dominique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, la Grenade, la Barbade et Trinité-et-Tobago. Le siège du gouvernement est établi à Port of Spain, sur l’île de Trinidad (dissolution en 1962).
1962
jeudi 31 mai
Dissolution de la Fédération des Indes Occidentales.
vendredi 6 juillet
Herbert Blaize devient Premier ministre.
1967
mercredi 22 février
Constitution.
vendredi 3 mars
La Grenade s'associe au Royaume-Uni.
dans l’année
Sir Eric Gairy devient Premier ministre.
1974
mercredi 6 ou jeudi 7 février
L’île la Grenade devient indépendante du Royaume-Uni, tout en demeurant dans le Commonwealth.
mardi 26 février
Le Premier ministre a fait une déclaration dans laquelle il refuse toute idée de distribution de vivres aux nécessiteux de son île : « Notre économie a été très éprouvée, mais nous ne voulons pas de cet argent ».
mercredi 1er mai
Six Etats (Belize, Dominique, Grenade, Montserrat, Sainte-Lucie, Saint-Vincent) rejoignent l’organisation économique CARICOM, fondée en 1973 par la Barbade, Guyane, Jamaïque et Trinidad et Tobago. Le siège se trouve à Georgetown (Guyana).
dans l’année
Adoption du drapeau.
Le Grenadéen Sir Alister McIntyre devient le second secrétaire général de la CARICOM.
1976
mardi 7 décembre
Elections législatives : le Parti travailliste unifié dispose de neuf sièges sur quinze.
1977
en août
Joseph Tyndall, de Guyana, succède à Sir Alister McIntyre, de la Grenade, comme secrétaire général de la CARICOM.
1978
samedi 30 septembre
Sir Paul Scoon devient gouverneur.
1979
mardi 13 mars
Coup d’Etat non sanglant du mouvement New Jewel (Joint Endeavour for Welfare, Education and Liberation : « Mouvement pour le bien-être social, l'éducation et la libération »). Le Premier ministre Sir Eric Gairy, qui gouvernait avec l'appui de sa police secrète (les mangoose gangs), est renversé, la constitution est suspendue et le Parlement dissous. Instauration du gouvernement de Maurice Bishop, favorable au communiste cubain Fidel Castro.
lundi 20 août
La Grenade reconnaît la République démocratique arabe sahraouie qui lutte contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara occidental.
en août
Ouragan.
1980
lundi 9 juin
La République populaire de Bulgarie établit des relations diplomatiques avec la petite île antillaise de la Grenade.
de 1980 à 1982
Construction d'un aérodrome international (3 300 mètres de long, coût de 75 millions de dollars, financé par la Libye et la CEE). Les Etats-Unis redoutent de le voir servir de base de transport pour les troupes cubaines se rendant en Afrique. Sur l’île, on trouve 600 conseillers cubains et trente soviétiques.
1981
jeudi 18 juin
Signature dans la capitale de Saint-Kitts-et-Nevis du traité de Basseterre créant l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO ; en anglais Organisation of Eastern Caribbean States - OECS). Elle regroupe sept petites îles des anciennes Antilles britanniques (Antigua et Barbuda, Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines) autour d’un programme d’intégration, de banque centrale et de sécurité collective. Le siège de l’organisation se trouve à Castries (Sainte-Lucie).
1983
mercredi 23 mars
Au cours d’une intervention télévisée, dans la soirée, le président Ronald Reagan a par présenté une série de photos satellites inédites, dont une représentant un aéroport de 10 000 pieds de long en construction sur la petite île antillaise de la Grenade : « à quoi peut servir une telle piste dans un pays qui ne possède pas d’avion ? », a lancé le chef de l’Etat.
jeudi 13 octobre
Coup d’Etat de Kendrick Radix, ministre extrémiste de gauche : le Premier ministre Maurice Bishop, qui n'est que sympathisant marxiste, est renversé. Instauration d’un Conseil militaire révolutionnaire présidé par le général Hudson Austin. Un couvre-feu est imposé.
mercredi 19 octobre
Maurice Bishop est libéré par la foule. Une fusillade se déclenche alors : 140 morts, dont Bishop et 3 des anciens ministres tués par un groupe prosoviétique dirigé par l’ancien vice-Premier ministre Bernard Coard.
vendredi 21 ou samedi 22 octobre
L’Organisation des pays des Caraïbes orientales demande aux Etats-Unis d’intervenir à la Grenade.
samedi 22 octobre
Le porte-avions américain USS Independence est arrivé au large de la Grenade.
lundi 24 octobre
L’URSS a apporté son soutien au nouveau régime communiste de la Grenade.
mardi 25 octobre
Opération « Urgent Fury » : 1 000 parachutistes, 500 marines américains et 300 hommes de six petits pays de la force des Caraïbes (dont des Jamaïcains) interviennent à 5 h 30 sur l’île de la Grenade pour déloger les soldats cubains - en fait surtout des éléments du génie - qui appuient le marxiste Kendrick Radix et, selon les mots du président Reagan, protéger des vies innocents (dont celles de plus de mille citoyens américains) et rétablir la démocratie. Moscou, par l’intermédiaire de l’agence Tass, a rapidement condamné cette intervention « impérialiste ».
nuit du mardi 25 au mercredi 26 octobre
Saisi par le Nicaragua au sujet de l’invasion américaine de la Grenade, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni dans la soirée avant de se séparer au petit matin sans avoir adopter de résolution.
mercredi 26 octobre
Réprobation quasi générale dans le monde à propos de l’invasion américaine de la Grenade, y compris parmi les alliés traditionnels des Etats-Unis (Royaume-Uni [la Grenade est membre du Commonwealth britannique], Allemagne de l’Ouest, France). A La Havane, Fidel Castro a stigmatisé cette opération. Dans l’île, les 1 500 soldats américains, qui ont reçu des renforts, se sont opposés toute la journée à des éléments cubains armés et des soldats grenadiens. Les responsables américains reconnaissent une résistance plus importante que prévu, mais les combats ont cessé dans la soirée.
jeudi 27 octobre
Les Etats-Unis ont annoncé dans la soirée avoir envoyé des centaines de soldats en renfort dans l’île de la Grenade pour mettre fin à la résistance inattendue des Cubains et des Grenadiens, notamment autour de l’aéroport. Selon la Maison-Blanche, plus d’un millier de Cubains ont été fait prisonniers. 200 personnes ont été transférées de la Grenade à la Barbade, tandis que, sous la pression des médias américains, un premier groupe de journalistes a été autorisé à se rendre sur l’île. Dans la soirée, Ronald Reagan a prononcé un discours radiotélévisé pour justifier l’intervention américaine à la Grenade, « colonie soviéto-cubaine en passe de devenir un bastion militaire pour exporter la terreur » ; le président américain a également mis en cause le rôle et la responsabilité de Moscou dans les crises des Caraïbes et du Liban.
nuit du jeudi 27 au vendredi 28 octobre
Les Etats-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l’intervention américaine dans l’île de la Grenade.
vendredi 28 octobre
Des combats sporadiques se déroulent toujours dans les collines du sud de la Grenade, mais un premier retrait de soldats américains a eu lieu. Des stocks d’armes soviétiques et cubaines ont été découverts en quantité selon l’armée américaine (de quoi équiper 8 000 à 10 000 soldats). Dans la soirée, l’URSS a accusé les marines d’avoir tiré sur leur ambassade dans l’île, blessant un citoyen soviétique. Exprimant sa réticence vis-à-vis de cette opération, le Sénat américain a adopté une résolution limitant à soixante jours la présence des forces militaire des Etats-Unis dans l’île (comme au Liban).
samedi 29 octobre
Des accrochages sont toujours signalés à la Grenade : selon l’état-major américain, les marines doivent faire face à des poches de résistance défendues par 300 à 350 Cubains. La Havane rejette avec virulence les accusations américaines concernant l’implication des Cubains dans l’île et accuse Washington de retarder le rapatriement des prisonniers cubains.
dimanche 30 octobre
Fin des combats. Bilan : Etats-Unis 19 morts, 3 disparus et 116 blessés ; Grenadiens 45 militaires et au moins 24 civils tués, 358 blessés ; cubains 24 morts, 59 blessés, 638 prisonniers. Saisis : 6 332 fusils, 111 mitrailleuses, 13 batteries anti-aériennes, 66 mortiers de 82 mm, 58 000 livres de dynamite.
lundi 1er novembre
Expulsion des diplomates soviétiques, nord-coréens, est-allemands, libyens et bulgares. Les marines américains ont pris le contrôle de la petite île de Carriacou, qui dépend de la Grenade.
jeudi 3 novembre
Alors que les soldats américains commencent à se retirer de la Grenade, la polémique sur l’intervention se renforce aux Etats-Unis. Dans le même temps, 57 Cubains blessés au cours des combats ont été rapatriés par un avion de la Swiss Air à La Havane, où Fidel Castro les a accueillis à l’aéroport.
lundi 7 novembre
Un charnier de plus d’une centaine de corps aurait été découvert sur l’île de Grenade. Parmi les cadavres devrait figurer celui de l’ancien Premier ministre Maurice Bishop.
mardi 15 novembre
Nicholas Brathwaite devient Premier ministre.
vendredi 9 décembre
Etablissement d'un conseil exécutif provisoire avec Nicholas Brathwaite.
jeudi 15 décembre
Début du départ de l’essentiel des troupes d’occupation américaines.
dimanche 18 décembre
Départ des derniers parachutistes américains. Il reste 150 MP, 150 conseillers américains et 400 soldats de la force de paix Caraïbe.
1984
dimanche 22 juillet
Les îles Vierges britanniques rejoignent comme premier Etat membre associé l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO), créée en 1981.
lundi 29 octobre
Inauguration de l'aéroport international de Point-Saline.
lundi 3 décembre
Elections législatives consécutive à la normalisation politique : le Nouveau Parti national (NNP, modéré de centre droit) formé par Herbert Blaize obtient 58,6 % des voix et 14 sièges sur 15. Avec 35,9 %, le Parti travailliste uni de la Grenade n’a qu’un seul élu (- 8), tandis que le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’est pas représenté avec 5 %. La participation a été de 86,2 %.
mardi 4 décembre
Nicholas Brathwaite n’est plus Premier ministre.
samedi 9 décembre
Herbert Blaize (NPP) redevient Premier ministre.
1986
mercredi 26 février
Match amical de football : à St. George’s, l’équipe de la Grenade a été battue par la Norvège deux buts à un. C’était la première fois que ces deux sélections se rencontraient.
1987
George Brizan et Francis Alexis fonde le parti National Democratic Congress (NDC), de tendance libérale centre gauche.
1989
mardi 19 décembre
Décès à Saint-Georges du Premier ministre Herbert Blaize. Il avait 71 ans. Ben Jones lui succède pour l'intérim.
1990
mardi 13 mars
Elections législatives : le Nouveau Parti national au pouvoir depuis 1983 subit une lourde défaite avec seulement 17,5 % des voix et 2 élus (- 12). Le grand vainqueur est le Congrès national démocratique (NDC) de l’ancien Premier ministre Nicholas Brathwaite vec 34,5 % des suffrages et 7 sièges sur 15. Le Parti travailliste uni de Grenade est deuxième avec 28,1 % et 4 s. et le Parti national quatrième avec 17,4 % et 2 s. Le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’a pas d’élu avec 2 %. 68,4 % de participation.
vendredi 16 mars
Nicholas Brathwaite redevient Premier ministre. Il forme un gouvernement de coalition avec le Parti national.
1991
mercredi 14 août
La peine de mort pour les assassins de Maurice Bishop (octobre 1983) est commuée en réclusion à perpétuité.
1994
en septembre
Tout en demeurant Premier ministre, Nicholas Brathwaite démissionne de la présidence du National Democratic Congress (NDC). George Brizan lui succède.
1995
mercredi 1er février
Démission du Premier ministre Nicholas Brathwaite. George Brizan, président du NDC, lui succède.
mardi 20 juin
Elections générales : le Congrès démocratique national perd le pouvoir au profit du Nouveau Parti national. Le NNP est arrivé en tête avec 32,4 % des voix et 8 s. (+ 6). Suivent le NDC (30,6 % et 5 s., - 2) et le Parti travailliste uni de Grenade (26,6 %, 2 s., - 2). Le Parti national avec ses 6,5 % perd ses deux députés, tandis que le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’a que 1,6 %. La participation a été de 61,7 %.
1998
fin d’année
Deux ministres, dont celui des Affaires étrangères (Raphael Fletcher), quittent le gouvernement après avoir accusé celui-ci de corruption.
mercredi 2 décembre
Le Premier ministre Mitchell dissout le Parlement et annoncé des élections anticipées de 18 mois pour le 18 janvier 1999.
1999
lundi 18 janvier
Elections générales. Le NNP du Premier ministre Keith Mitchell est reconduit aux affaires avec 62,5 % et les 15 sièges mis en jeu (+ 7). Le NDC a obtenu 25,1 % (- 5 s.), le Parti travailliste uni de Grenade 11,7 % (- 2 s.) et le Mouvement patriotique Maurice Bishop 0,6 %. La participation a été de 56,5 %.
2003
jeudi 27 novembre
Malgré une baisse en nombre de voix, le Nouveau Parti national du Premier ministre Mitchell est reconduit pour un troisième mandat consécutif avec 47,8 % et 8 s. sur 15 (- 7). Le Congrès démocratique national de Tillman Thomas retrouve le Parlement avec 45,4 des suffrages et 7 élus (+ 7). Le Parti travailliste est à 4,7 % et le Mouvement travailliste populaire à 2 %. La participation a été de 57,7 %.
2004
mardi 7 septembre
Le passage de l’ouragan Ivan a fait d’énormes dégâts et de nombreux tués dans le sud des Antilles : 37 morts à la Grenade (île ravagée à 85 %), 5 au Venezuela et 4 en République dominicaine.
2005
mercredi 29 juin
La ville vénézuélienne de Puerto La Cruz accueille la Première réunion énergétique des chefs d’Etat et de gouvernement des Caraïbes : 14 pays antillais, dont la Grenade, ont signé l’accord de coopération PetroCaribe, par lequel le Venezuela permet aux autres Etats de lui acheter du pétrole à des conditions de paiement préférentielles.
lundi 18 juillet
Trois représentants de micro-Etats (Grenade, Dominique et îles Salomon) ont expliqué dans le détail, sur un plateau télé de la chaîne australienne ABC, comment le Japon a abusé de son « influence » et de « méthodes de lobbying intenses » (corruption) à leur égard pour obtenir leur soutien pour obtenir la réouverture de la chasse à la baleine.
2008
mardi 8 juillet
Victorieux des élections législatives avec 50,97 % des voix et 11 sièges (+ 4), le NDC de Tillman Thomas retrouve le pouvoir. Le Nouveau Parti national du Premier ministre Mitchell, qui dirigeait le pays depuis 1995 n’obtient que 47,77 % et 4 élus (- 4). La Plateforme travailliste est à 0,84 %.
mercredi 9 juillet
Tillman Thomas (NDC) devient Premier ministre à la place de Keith Mitchell (NNP).
2009
31 juillet
Christophe Colomb découvre l’île de Trinité (Trinidad), puis Tobago et Grenade (baptisée Concepcion).
1650
20 juin
Attaque par les Indiens Caraïbes de Saint-Vincent et de la Dominique, l’île antillaise de la Grenade est colonisée par 250 Français venus de Martinique sous le commandement de Jacques Dyel Du Parquet. Les Français ont perdu un homme dans les combats.
22 septembre
Ruinée, la Compagnie française des îles d’Amérique, vend à Jacques Du Parquet les îles de la Martinique, de Sainte-Lucie, de Grenade et des Grenadines pour 41 500 livres.
1762
L’île devient anglaise.
1779
vendredi 2 juillet
La flotte française du vice-amiral d’Estaing (secondé par Suffren, De Grasse et La Motte-Picquet) se présente devant l’île de la Grenade : 1 200 soldats débarquent et se lancent à l’assaut des positions britanniques sous les ordres de l’amiral.
dimanche 4 juillet
Après deux jours de combats, la garnison anglaise de la Grenade capitule. Les Français capturent 700 hommes (dont le gouverneur Lord Macartney), 3 drapeaux, 102 canons, 16 mortiers. Les vainqueurs déplorent 106 tués ou blessés.
mardi 6 juillet
Bataille navale de la Grenade. L’escadre du vice-amiral Byron, suivie par un convoi de 50 navires chargés de troupes, se présente vers 3 h 30 du matin devant l’île antillaise tout juste tombée entre les mains des Français. Suivant la tactique de la ligne de file, les 25 navires (1 468 canons) du vice-amiral d'Estaing battent les 21 bâtiments anglais (1 516 canons) à l’issue de violentes canonnades. Byron doit se retirer vers Saint-Christophe. Même si d’Estaing renonce à poursuivre ses ennemis, cette victoire donne le contrôle la mer des Antilles à la France. Les Anglais déplorent plus de 1 050 morts et quatre vaisseaux très endommagés, les Français 176 tués (dont trois capitaines de vaisseaux) et 775 blessés.
jeudi 22 juillet
Le vice-amiral d’Estaing se présente devant l’île de Saint-Christophe où s’est réfugiée Byron. Celui-ci refuse de sortir, préférant rester à l’abri derrière les batteries côtières.
1780
mercredi 11 ou jeudi 12 octobre
Un puissant ouragan entraîne le naufrage de dix-neuf bateaux hollandais à l’île de la Grenade.
1783
La Grenade est cédée par les Français à la Grande-Bretagne.
1792
samedi 17 novembre
L’Ecossais Ninian Home devient gouverneur de l’île antillaise de Grenade.
1795
mardi 3 mars
Insurrection des indigènes de l’île de Grenade, conduite par Julien Fédon : le gouverneur britannique Ninian Home est fait prisonnier.
mercredi 8 avril
Fait prisonnier un mois plus tôt, le gouverneur britannique de la Grenade, Ninian Home, est tué. Il avait 63 ans.
1948
Fondation de l’University of the West Indies (l'Université des Antilles). Il s'agit d'un établissement supérieur autonome régional soutenu par 15 Etats : Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Anguilla, Antigua et Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, les îles Vierges britanniques, les îles Caïman, la Dominique, la Grenade, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Christophe-et-Niévès, le Trinidad et Tobago. L'Université West Indies compte trois campus principaux : Mona en Jamaïque, Cave Hill à la Barbade et Saint Augustine à Trinidad.
1954
mardi 5 octobre
Le cyclone Hazel se forme à l’est de la Grenade.
1958
vendredi 3 janvier
Formation de la Fédération des Indes Occidentales, regroupant des colonies britanniques des Antilles : la Jamaïque, les îles Caïmans, Turks-et-Caicos, Antigua et Barbuda, Saint-Kitts-et-Nevis, Montserrat, la Dominique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, la Grenade, la Barbade et Trinité-et-Tobago. Le siège du gouvernement est établi à Port of Spain, sur l’île de Trinidad (dissolution en 1962).
1962
jeudi 31 mai
Dissolution de la Fédération des Indes Occidentales.
vendredi 6 juillet
Herbert Blaize devient Premier ministre.
1967
mercredi 22 février
Constitution.
vendredi 3 mars
La Grenade s'associe au Royaume-Uni.
dans l’année
Sir Eric Gairy devient Premier ministre.
1974
mercredi 6 ou jeudi 7 février
L’île la Grenade devient indépendante du Royaume-Uni, tout en demeurant dans le Commonwealth.
mardi 26 février
Le Premier ministre a fait une déclaration dans laquelle il refuse toute idée de distribution de vivres aux nécessiteux de son île : « Notre économie a été très éprouvée, mais nous ne voulons pas de cet argent ».
mercredi 1er mai
Six Etats (Belize, Dominique, Grenade, Montserrat, Sainte-Lucie, Saint-Vincent) rejoignent l’organisation économique CARICOM, fondée en 1973 par la Barbade, Guyane, Jamaïque et Trinidad et Tobago. Le siège se trouve à Georgetown (Guyana).
dans l’année
Adoption du drapeau.
Le Grenadéen Sir Alister McIntyre devient le second secrétaire général de la CARICOM.
1976
mardi 7 décembre
Elections législatives : le Parti travailliste unifié dispose de neuf sièges sur quinze.
1977
en août
Joseph Tyndall, de Guyana, succède à Sir Alister McIntyre, de la Grenade, comme secrétaire général de la CARICOM.
1978
samedi 30 septembre
Sir Paul Scoon devient gouverneur.
1979
mardi 13 mars
Coup d’Etat non sanglant du mouvement New Jewel (Joint Endeavour for Welfare, Education and Liberation : « Mouvement pour le bien-être social, l'éducation et la libération »). Le Premier ministre Sir Eric Gairy, qui gouvernait avec l'appui de sa police secrète (les mangoose gangs), est renversé, la constitution est suspendue et le Parlement dissous. Instauration du gouvernement de Maurice Bishop, favorable au communiste cubain Fidel Castro.
lundi 20 août
La Grenade reconnaît la République démocratique arabe sahraouie qui lutte contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara occidental.
en août
Ouragan.
1980
lundi 9 juin
La République populaire de Bulgarie établit des relations diplomatiques avec la petite île antillaise de la Grenade.
de 1980 à 1982
Construction d'un aérodrome international (3 300 mètres de long, coût de 75 millions de dollars, financé par la Libye et la CEE). Les Etats-Unis redoutent de le voir servir de base de transport pour les troupes cubaines se rendant en Afrique. Sur l’île, on trouve 600 conseillers cubains et trente soviétiques.
1981
jeudi 18 juin
Signature dans la capitale de Saint-Kitts-et-Nevis du traité de Basseterre créant l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO ; en anglais Organisation of Eastern Caribbean States - OECS). Elle regroupe sept petites îles des anciennes Antilles britanniques (Antigua et Barbuda, Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines) autour d’un programme d’intégration, de banque centrale et de sécurité collective. Le siège de l’organisation se trouve à Castries (Sainte-Lucie).
1983
mercredi 23 mars
Au cours d’une intervention télévisée, dans la soirée, le président Ronald Reagan a par présenté une série de photos satellites inédites, dont une représentant un aéroport de 10 000 pieds de long en construction sur la petite île antillaise de la Grenade : « à quoi peut servir une telle piste dans un pays qui ne possède pas d’avion ? », a lancé le chef de l’Etat.
jeudi 13 octobre
Coup d’Etat de Kendrick Radix, ministre extrémiste de gauche : le Premier ministre Maurice Bishop, qui n'est que sympathisant marxiste, est renversé. Instauration d’un Conseil militaire révolutionnaire présidé par le général Hudson Austin. Un couvre-feu est imposé.
mercredi 19 octobre
Maurice Bishop est libéré par la foule. Une fusillade se déclenche alors : 140 morts, dont Bishop et 3 des anciens ministres tués par un groupe prosoviétique dirigé par l’ancien vice-Premier ministre Bernard Coard.
vendredi 21 ou samedi 22 octobre
L’Organisation des pays des Caraïbes orientales demande aux Etats-Unis d’intervenir à la Grenade.
samedi 22 octobre
Le porte-avions américain USS Independence est arrivé au large de la Grenade.
lundi 24 octobre
L’URSS a apporté son soutien au nouveau régime communiste de la Grenade.
mardi 25 octobre
Opération « Urgent Fury » : 1 000 parachutistes, 500 marines américains et 300 hommes de six petits pays de la force des Caraïbes (dont des Jamaïcains) interviennent à 5 h 30 sur l’île de la Grenade pour déloger les soldats cubains - en fait surtout des éléments du génie - qui appuient le marxiste Kendrick Radix et, selon les mots du président Reagan, protéger des vies innocents (dont celles de plus de mille citoyens américains) et rétablir la démocratie. Moscou, par l’intermédiaire de l’agence Tass, a rapidement condamné cette intervention « impérialiste ».
nuit du mardi 25 au mercredi 26 octobre
Saisi par le Nicaragua au sujet de l’invasion américaine de la Grenade, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni dans la soirée avant de se séparer au petit matin sans avoir adopter de résolution.
mercredi 26 octobre
Réprobation quasi générale dans le monde à propos de l’invasion américaine de la Grenade, y compris parmi les alliés traditionnels des Etats-Unis (Royaume-Uni [la Grenade est membre du Commonwealth britannique], Allemagne de l’Ouest, France). A La Havane, Fidel Castro a stigmatisé cette opération. Dans l’île, les 1 500 soldats américains, qui ont reçu des renforts, se sont opposés toute la journée à des éléments cubains armés et des soldats grenadiens. Les responsables américains reconnaissent une résistance plus importante que prévu, mais les combats ont cessé dans la soirée.
jeudi 27 octobre
Les Etats-Unis ont annoncé dans la soirée avoir envoyé des centaines de soldats en renfort dans l’île de la Grenade pour mettre fin à la résistance inattendue des Cubains et des Grenadiens, notamment autour de l’aéroport. Selon la Maison-Blanche, plus d’un millier de Cubains ont été fait prisonniers. 200 personnes ont été transférées de la Grenade à la Barbade, tandis que, sous la pression des médias américains, un premier groupe de journalistes a été autorisé à se rendre sur l’île. Dans la soirée, Ronald Reagan a prononcé un discours radiotélévisé pour justifier l’intervention américaine à la Grenade, « colonie soviéto-cubaine en passe de devenir un bastion militaire pour exporter la terreur » ; le président américain a également mis en cause le rôle et la responsabilité de Moscou dans les crises des Caraïbes et du Liban.
nuit du jeudi 27 au vendredi 28 octobre
Les Etats-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l’intervention américaine dans l’île de la Grenade.
vendredi 28 octobre
Des combats sporadiques se déroulent toujours dans les collines du sud de la Grenade, mais un premier retrait de soldats américains a eu lieu. Des stocks d’armes soviétiques et cubaines ont été découverts en quantité selon l’armée américaine (de quoi équiper 8 000 à 10 000 soldats). Dans la soirée, l’URSS a accusé les marines d’avoir tiré sur leur ambassade dans l’île, blessant un citoyen soviétique. Exprimant sa réticence vis-à-vis de cette opération, le Sénat américain a adopté une résolution limitant à soixante jours la présence des forces militaire des Etats-Unis dans l’île (comme au Liban).
samedi 29 octobre
Des accrochages sont toujours signalés à la Grenade : selon l’état-major américain, les marines doivent faire face à des poches de résistance défendues par 300 à 350 Cubains. La Havane rejette avec virulence les accusations américaines concernant l’implication des Cubains dans l’île et accuse Washington de retarder le rapatriement des prisonniers cubains.
dimanche 30 octobre
Fin des combats. Bilan : Etats-Unis 19 morts, 3 disparus et 116 blessés ; Grenadiens 45 militaires et au moins 24 civils tués, 358 blessés ; cubains 24 morts, 59 blessés, 638 prisonniers. Saisis : 6 332 fusils, 111 mitrailleuses, 13 batteries anti-aériennes, 66 mortiers de 82 mm, 58 000 livres de dynamite.
lundi 1er novembre
Expulsion des diplomates soviétiques, nord-coréens, est-allemands, libyens et bulgares. Les marines américains ont pris le contrôle de la petite île de Carriacou, qui dépend de la Grenade.
jeudi 3 novembre
Alors que les soldats américains commencent à se retirer de la Grenade, la polémique sur l’intervention se renforce aux Etats-Unis. Dans le même temps, 57 Cubains blessés au cours des combats ont été rapatriés par un avion de la Swiss Air à La Havane, où Fidel Castro les a accueillis à l’aéroport.
lundi 7 novembre
Un charnier de plus d’une centaine de corps aurait été découvert sur l’île de Grenade. Parmi les cadavres devrait figurer celui de l’ancien Premier ministre Maurice Bishop.
mardi 15 novembre
Nicholas Brathwaite devient Premier ministre.
vendredi 9 décembre
Etablissement d'un conseil exécutif provisoire avec Nicholas Brathwaite.
jeudi 15 décembre
Début du départ de l’essentiel des troupes d’occupation américaines.
dimanche 18 décembre
Départ des derniers parachutistes américains. Il reste 150 MP, 150 conseillers américains et 400 soldats de la force de paix Caraïbe.
1984
dimanche 22 juillet
Les îles Vierges britanniques rejoignent comme premier Etat membre associé l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO), créée en 1981.
lundi 29 octobre
Inauguration de l'aéroport international de Point-Saline.
lundi 3 décembre
Elections législatives consécutive à la normalisation politique : le Nouveau Parti national (NNP, modéré de centre droit) formé par Herbert Blaize obtient 58,6 % des voix et 14 sièges sur 15. Avec 35,9 %, le Parti travailliste uni de la Grenade n’a qu’un seul élu (- 8), tandis que le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’est pas représenté avec 5 %. La participation a été de 86,2 %.
mardi 4 décembre
Nicholas Brathwaite n’est plus Premier ministre.
samedi 9 décembre
Herbert Blaize (NPP) redevient Premier ministre.
1986
mercredi 26 février
Match amical de football : à St. George’s, l’équipe de la Grenade a été battue par la Norvège deux buts à un. C’était la première fois que ces deux sélections se rencontraient.
1987
George Brizan et Francis Alexis fonde le parti National Democratic Congress (NDC), de tendance libérale centre gauche.
1989
mardi 19 décembre
Décès à Saint-Georges du Premier ministre Herbert Blaize. Il avait 71 ans. Ben Jones lui succède pour l'intérim.
1990
mardi 13 mars
Elections législatives : le Nouveau Parti national au pouvoir depuis 1983 subit une lourde défaite avec seulement 17,5 % des voix et 2 élus (- 12). Le grand vainqueur est le Congrès national démocratique (NDC) de l’ancien Premier ministre Nicholas Brathwaite vec 34,5 % des suffrages et 7 sièges sur 15. Le Parti travailliste uni de Grenade est deuxième avec 28,1 % et 4 s. et le Parti national quatrième avec 17,4 % et 2 s. Le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’a pas d’élu avec 2 %. 68,4 % de participation.
vendredi 16 mars
Nicholas Brathwaite redevient Premier ministre. Il forme un gouvernement de coalition avec le Parti national.
1991
mercredi 14 août
La peine de mort pour les assassins de Maurice Bishop (octobre 1983) est commuée en réclusion à perpétuité.
1994
en septembre
Tout en demeurant Premier ministre, Nicholas Brathwaite démissionne de la présidence du National Democratic Congress (NDC). George Brizan lui succède.
1995
mercredi 1er février
Démission du Premier ministre Nicholas Brathwaite. George Brizan, président du NDC, lui succède.
mardi 20 juin
Elections générales : le Congrès démocratique national perd le pouvoir au profit du Nouveau Parti national. Le NNP est arrivé en tête avec 32,4 % des voix et 8 s. (+ 6). Suivent le NDC (30,6 % et 5 s., - 2) et le Parti travailliste uni de Grenade (26,6 %, 2 s., - 2). Le Parti national avec ses 6,5 % perd ses deux députés, tandis que le Mouvement patriotique Maurice Bishop n’a que 1,6 %. La participation a été de 61,7 %.
1998
fin d’année
Deux ministres, dont celui des Affaires étrangères (Raphael Fletcher), quittent le gouvernement après avoir accusé celui-ci de corruption.
mercredi 2 décembre
Le Premier ministre Mitchell dissout le Parlement et annoncé des élections anticipées de 18 mois pour le 18 janvier 1999.
1999
lundi 18 janvier
Elections générales. Le NNP du Premier ministre Keith Mitchell est reconduit aux affaires avec 62,5 % et les 15 sièges mis en jeu (+ 7). Le NDC a obtenu 25,1 % (- 5 s.), le Parti travailliste uni de Grenade 11,7 % (- 2 s.) et le Mouvement patriotique Maurice Bishop 0,6 %. La participation a été de 56,5 %.
2003
jeudi 27 novembre
Malgré une baisse en nombre de voix, le Nouveau Parti national du Premier ministre Mitchell est reconduit pour un troisième mandat consécutif avec 47,8 % et 8 s. sur 15 (- 7). Le Congrès démocratique national de Tillman Thomas retrouve le Parlement avec 45,4 des suffrages et 7 élus (+ 7). Le Parti travailliste est à 4,7 % et le Mouvement travailliste populaire à 2 %. La participation a été de 57,7 %.
2004
mardi 7 septembre
Le passage de l’ouragan Ivan a fait d’énormes dégâts et de nombreux tués dans le sud des Antilles : 37 morts à la Grenade (île ravagée à 85 %), 5 au Venezuela et 4 en République dominicaine.
2005
mercredi 29 juin
La ville vénézuélienne de Puerto La Cruz accueille la Première réunion énergétique des chefs d’Etat et de gouvernement des Caraïbes : 14 pays antillais, dont la Grenade, ont signé l’accord de coopération PetroCaribe, par lequel le Venezuela permet aux autres Etats de lui acheter du pétrole à des conditions de paiement préférentielles.
lundi 18 juillet
Trois représentants de micro-Etats (Grenade, Dominique et îles Salomon) ont expliqué dans le détail, sur un plateau télé de la chaîne australienne ABC, comment le Japon a abusé de son « influence » et de « méthodes de lobbying intenses » (corruption) à leur égard pour obtenir leur soutien pour obtenir la réouverture de la chasse à la baleine.
2008
mardi 8 juillet
Victorieux des élections législatives avec 50,97 % des voix et 11 sièges (+ 4), le NDC de Tillman Thomas retrouve le pouvoir. Le Nouveau Parti national du Premier ministre Mitchell, qui dirigeait le pays depuis 1995 n’obtient que 47,77 % et 4 élus (- 4). La Plateforme travailliste est à 0,84 %.
mercredi 9 juillet
Tillman Thomas (NDC) devient Premier ministre à la place de Keith Mitchell (NNP).
2009